Pour garantir une cheminée à la fois performante et sécurisée, le ramonage est non seulement indispensable, mais aussi obligatoire. L’automne, ou l’été avant la reprise du chauffage, sont les périodes recommandées pour procéder à un ramonage. Une seconde intervention peut être utile pendant l’hiver en fonction de l’utilisation de votre appareil. Et qu’en est-il des poêles à bois et inserts ? On vous explique tout.
Vous vous posez des questions sur le ramonage de votre cheminée, de votre poêle à bois ou de votre insert ? Les professionnels du réseau SEGUIN vous expliquent pourquoi cet entretien est essentiel pour votre sécurité et votre confort au quotidien.
Pourquoi est-ce indispensable de ramoner sa cheminée ?

Le ramonage d’une cheminée, d’un poêle à bois ou d’un insert est non seulement essentiel, mais aussi une obligation légale. Il doit être réalisé par un professionnel certifié, une à deux fois par an, selon votre département. À l’issue de cette opération, un certificat de ramonage vous sera remis. Ce document est indispensable pour être couvert par votre assurance en cas de sinistre.
Car il en va avant tout de votre sécurité. Un conduit mal entretenu peut accumuler des dépôts hautement inflammables, susceptibles de provoquer un incendie domestique. Un conduit partiellement obstrué peut également entraîner un refoulement des fumées, exposant les occupants de la maison à du monoxyde de carbone, un gaz incolore, inodore, mais très toxique.
Un bon entretien de son appareil, c’est donc l’assurance d’un air plus sain dans votre intérieur, avec moins de particules en suspension. Enfin, une cheminée ou un poêle bien entretenu garantit un tirage optimal, donc une combustion plus efficace. Vous consommez moins de bois, votre appareil chauffe mieux et sa durée de vie s’allonge. Vous gagnez ainsi en sécurité, en confort, en performances et en économies.
Quand ramoner sa cheminée ?

Le ramonage est à effectuer une à deux fois par an, selon votre département et l’usage de votre appareil. L’automne est la période idéale, avant la mise en route du chauffage. Cela permet de débuter l’hiver avec un conduit propre et un appareil prêt pour une utilisation plus intensive.
Si vous utilisez très régulièrement votre poêle ou cheminée, faites ramoner votre appareil deux fois par an, avant l’hiver et en cours de saison. Pour un usage plus occasionnel, un ramonage annuel peut suffire. Un professionnel saura vous conseiller selon votre situation.
Pensez à anticiper la prise de rendez-vous, car l’automne est une période chargée pour les ramoneurs. Une alternative est possible : faire ramoner en fin d’hiver, ce qui permet de retirer les résidus avant qu’ils ne durcissent et d’éviter l’humidité stagnante dans les conduits durant l’été. C’est aussi plus simple pour obtenir un créneau.
Que vous ayez un insert, un poêle à bois ou à granulés, les mêmes obligations s’appliquent qu’avec une cheminée traditionnelle.
Quant aux cheminées à l’éthanol, elles ne nécessitent pas de ramonage, mais un contrôle régulier du conduit est conseillé pour éliminer poussières et résidus éventuels.
Qui peut réaliser le ramonage ?

Le ramonage doit être réalisé par un professionnel certifié, en mesure de vous remettre un certificat valable auprès de votre compagnie d’assurance. Sans ce document, vous risquez de ne pas être indemnisé en cas d’incendie.
Il existe deux techniques de ramonage. Le plus courant est le ramonage manuel, à l’aide d’une brosse hérisson montée sur une canne. Le ramonage mécanique, avec un outil motorisé, est recommandé pour les conduits très encrassés. Quelle que soit la méthode, l’objectif reste le même : obtenir un nettoyage complet des parois du conduit.
Sachez qu’en cas de non-respect de cette obligation, vous vous exposez à une amende pouvant aller jusqu’à 450 €, en plus des conséquences possibles sur votre assurance.
Mais faire ramoner sa cheminée n’est pas une simple formalité, c’est un geste de sécurité, d’efficacité et de responsabilité. En planifiant cet entretien au bon moment, vous vous assurez un hiver serein, un chauffage performant et un logement protégé. N’attendez pas les premiers froids pour prendre rendez-vous !